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Carnets de voyages

A la découverte du Vietnam…

Vietnam, pays de rêves

Le Vietnam était un petit pays épris de liberté, qui s’est battu contre les Chinois, les Français, les Américains et contre lui-même. Avant même son indépendance, gagnée en 1976, le Vietnam a eu ses poètes, ses musiciens, ses peintres et ses grands rois qui ont promulgué le Code civil, la construction d’école et l’apprentissage des arts.
Aujourd’hui, le Vietnam a changé… Il y a des immeubles de verre dominant la rivière Saïgon, la multitude d'Honda 50 CC sur l’avenue Nguyen Hué, des marchés grouillants de Cholon et des mariés posant pour la photo devant la statue d’Hô Chi Minh, au pied de l’hôtel de ville.
Mais des coutumes, des croyances, des lieux, des paysages résistent à cette recherche continue du modernisme. Venez renouer avec ce Vietnam ancestral et offrez-vous trois escales magiques.

Au nord, vers la mythique baie d’Halong

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La nuit tombe sur la baie d’Halong. Du pont de la jonque, on contemple un paysage illuminé par le soleil couchant : pitons dorés de lumière, miroir mauve de la mer de Chine assagie, lampions lointains des villages de pêcheurs sur la rive. Sous l’auvent des voiles en éventail, nous reviennent en mémoire les images du film Indochine, de Régis Wargnier… Sur 100 km, la baie d’Halong déploie son archipel de 3 000 îles, îlots et récifs karstiques surgissant de la mer.

Partant de Hong Hai ou de Bay Chay, les navires s’aventurent dans ce labyrinthe, découvrant des grottes drapées de stalactites, des lacs intérieurs au bleu lumineux, des criques blondes, des rivières souterraines…

En vietnamien, Halong signifie « le dragon descendant ». D’après la légende, c'est un dragon, plongeant dans les eaux pour domestiquer les courants marins, qui aurait forgé ce paysage. Pour les géologues, la baie résulte de l’érosion d’un immense plateau calcaire entaillé par les affluents du fleuve Rouge, il y a des milliers d’années. Seules ont résisté les roches les plus dures, livrées ensuite aux vents et aux eaux. D’où les formes fantaisistes des pains de sucre, reflétées dans l’eau claire… À deux heures de route au nord de Hanoi, se cache une autre baie d’Halong, en version terrestre : Hoa Lu, ses pitons chevelus, ses rizières inondées et ses temples pagodes dessinent une estampe à l’encre noire.

 Au centre, sur les rivages de la mer de Chine

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Sur la route de la mer de Chine, les cocotiers font chanter le sable blond. Bienvenue à Hoi An, ex-comptoir colonial sur l’estuaire de la rivière Thu Bon, à quelques encablures de la mer. Au XVIIIᵉ siècle, des navires du monde entier venaient acheter épices, thé et porcelaine dans son port. Sur les quais s’alignaient les demeures et les entrepôts des riches marchands chinois. Mais trop loin de la mer, le port s’ensabla et le trafic maritime partit vers Da Nang : ainsi fut sauvé le patrimoine architectural de Hoi An, désormais inscrit à l’Unesco. Aujourd’hui, on peut découvrir le pont-pagode enjambant la rivière et les façades colorées liserées de balcons de bois. La Maison Tan Ky est devenue un musée, riche en mobilier de bois précieux. Au hasard des courettes, on déniche un salon de thé, une herboristerie, un atelier de tailleurs à façon… Passé le col des Nuages, la province de Hué déploie le miroir magique de ses rizières.
Née dans la Cordillère de l’Annam, Song Huong, surnomée aussi la rivière des parfums, traverse la capitale culturelle du Vietnam. Ses reflets changeants inspirent poètes, peintres et musiciens. Et peut-être aussi les gastronomes : on déguste ici les baman, des papillottes de crevettes à la pâte de riz. Sur la route de la mer de Chine, les cocotiers font chanter le sable blond. Bienvenue à Hoi An, ex-comptoir colonial sur l’estuaire de la rivière Thu Bon, à quelques encablures de la mer.

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Au XVIIIᵉ siècle, des navires du monde entier venaient acheter épices, thé et porcelaine dans son port. Sur les quais s’alignaient les demeures et les entrepôts des riches marchands chinois. Mais trop loin de la mer, le port s’ensabla et le trafic maritime partit vers Da Nang : ainsi fut sauvé le patrimoine architectural de Hoi An, désormais inscrit à l’Unesco. Aujourd’hui, on peut découvrir le pont-pagode enjambant la rivière et les façades colorées liserées de balcons de bois. La Maison Tan Ky est devenue un musée, riche en mobilier de bois précieux. Au hasard des courettes, on déniche un salon de thé, une herboristerie, un atelier de tailleurs à façon…
Sur les berges de Song Huong, les puissants seigneurs de la dynastie N‘Guyen bâtirent au XIXᵉ siècle leur citadelle impériale, encerclée de murailles. Bombardé pendant l’offensive du Têt, en 1968, le palais a retrouvé son éclat grâce à une minutieuse restauration. Sur l’esplanade des Grands Saluts, les jeunes filles arborent l’ao dai, la tunique traditionnelle fendue sur les côtés. De la salle du Trône en bois laqué rouge et or au belvédère de la Lecture, coiffé d’un toit en pagode, le décor a fidèlement été reconstitué. Depuis un sampan, on explore les palais-tombeaux des rois : Tu Duc, l’amoureux des belles lettres, Minh Mang l’homme aux 300 concubines, Khai Dinh qui orna sa dernière demeure de guerriers de pierre. Au loin, bat le cœur de la pagode de Thien Mu : les bonzes frappent le gong sacré pour rappeler aux hommes la vanité des passions…

Au sud, le delta du Mékong

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Au sud de Saïgon, se trouve un pays de terre et d’eau, immense delta formé par les alluvions déposées au fil des siècles par les affluents du Mékong. Avant de se jeter dans la mer de Chine méridionale, au terme d’un parcours de 4 500 km, le fleuve se divise en neuf bras, comme autant de dragons serpentins.
Dès le XVIème siècle, les colons vietnamiens ont transformé ce marécage couvert de mangroves en un véritable jardin aquatique : ils ont asséché les marais, creusé des canaux, installé des bacs et cultivé la terre. Depuis, le delta est le grenier à riz du Vietnam et ses marchés regorgent de poissons et de légumes, poussés sur les fertiles sols alluviaux… Ici, tous les chemins passent par l’eau.

Tôt le matin, le marché flottant de Cai Be accueille une myriade de barques chargées de pastèques, choux, patates douces, feuilles de tabac, ananas. Sur les embarcations sont peints de grands yeux écarquillés : ils protègent les pêcheurs contre les dangers de la mer.

Embarquons à bord d’un sampan traditionnel, au fil du canal Cho Lach… Dans la touffeur tropicale, le navire pénètre un monde semi-aquatique, quadrillé de rizières, de vergers, d’îles et de villages rythmés par les pulsations du fleuve et de la mer. Des cabanes sur pilotis ont poussé le long des arroyos de Cai Rang. Chacune abrite un ingénieux système pour nourrir les poissons : une trappe ouverte dans le plancher de leur maison où les habitants jettent la farine de blé et le liseron d’eau. Ils ne pêcheront les poissons que bien plus tard, une fois engraissés… Plus loin, on traque le souvenir de Marguerite Duras adolescente au village de Sadec, qui est devenue écrivaine, dramaturge, scénariste et réalisatrice française. Un jeune Chinois de très bonne famille, fils de mandarin, y vivait aussi et deviendra le héros de L’Amant, le best-seller, prix Goncourt 1984, adapté à l’écran par Jean-Jacques Annaud.

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